Notre objectif
En mettant à profit des outils de la science économique et la collaboration d'acteurs sur le terrain, nous cherchons des pistes d’actions susceptibles de favoriser le bien-être des infirmières et infirmiers oeuvrant dans le réseau public, et de contribuer à la rétention en emploi dans cet environnement de travail. La première étape de notre démarche est de mener un vaste sondage déployé auprès des infirmiers et infirmières oeuvrant au sein du CIUSSS de la Capitale-Nationale. Ce dernier nous fournira des informations anonymes que nous analyserons à l'aide de méthodes et de modèles développés en économie du travail et de la santé, en collaboration avec des infirmiers et infirmières, et des spécialistes du système de santé public québécois.
Pourquoi une recherche par des économistes ?
Les économistes étudient bien des phénomènes au-delà des mouvements de l'inflation ou des taux de change. Comme individus et sociétés, nos besoins sont illimités, mais les ressources pour les combler sont rares. Cela nous oblige à faire des choix, souvent difficiles, afin d’obtenir le meilleur résultat possible avec des ressources limitées. Dans ce contexte, les économistes étudient des questions d'allocation optimale de ces ressources limitées: l'argent, bien sûr, mais également le temps, les ressources humaines, etc.
Les méthodes que les économistes utilisent sont généralement quantitatives. Dans ce projet de recherche, nous mettrons à profit des outils mathématiques et statistiques afin d’essayer de comprendre quels arbitrages entre différentes conditions de travail seraient le plus susceptibles d’améliorer le bien-être et la rétention au travail des infirmiers et infirmières dans le système public. Nous aimerions comprendre ce que différentes particularités de l’environnement de travail « valent » à leurs yeux, notamment afin de les comparer à certaines mesures plus traditionnelles comme des primes salariales.
Qu’est-ce qui distingue notre démarche ?
Nous souhaitons comprendre quelle valeur le personnel infirmier assigne à différentes caractéristiques de leur travail. Ces conditions font constamment l'objet de transactions : vous sacrifiez par exemple du temps à la maison pour venir travailler, en échange d’un salaire. Nous voulons pousser cette réflexion plus loin. Par exemple, quelle augmentation de salaire seriez-vous prêt à échanger contre un milieu de travail sans temps supplémentaire obligatoire?
Afin de réfléchir à ces questions, nous avons élaboré un questionnaire permettant à des infirmiers et infirmières de comparer des scénarios hypothétiques qui se distinguent par les conditions de travail qui les caractérisent. Ce sont les préférences exprimées lors des comparaisons entre scénarios qui serviront de matière première à nos analyses. Le sondage sera complété en ligne, de façon anonyme et sur une base volontaire. Un espace pour recueillir des commentaires sera disponible afin de permettre aux répondants de nuancer ou d'expliquer leurs réponses au besoin. Une quinzaine de minutes devraient être suffisantes pour le compléter.
À quels résultats de recherche s'attendre ?
À la fin du projet, nous aurons produit des articles scientifiques, des rapports techniques et des documents destinés à un public plus large sur la question et nous proposerons quelques présentations.
Notre modeste objectif est de contribuer à l’émergence d’une littérature scientifique et aux discussions publiques réfléchissant au travail non seulement en termes de salaires et d’heures travaillées, mais aussi en termes de qualité de vie et de satisfaction au travail. Comme chercheurs universitaires, le résultat de notre projet sera une contribution à cette littérature, mais compte tenu des efforts que nous ferons pour traduire cette dernière en termes concrets et adaptés à la réalité du milieu, nous avons bon espoir que cette dernière sera utile dans l’élaboration de politiques liées à l’organisation du travail des infirmières et infirmiers dans le futur.
En mettant à profit des outils de la science économique et la collaboration d'acteurs sur le terrain, nous cherchons des pistes d’actions susceptibles de favoriser le bien-être des infirmières et infirmiers oeuvrant dans le réseau public, et de contribuer à la rétention en emploi dans cet environnement de travail. La première étape de notre démarche est de mener un vaste sondage déployé auprès des infirmiers et infirmières oeuvrant au sein du CIUSSS de la Capitale-Nationale. Ce dernier nous fournira des informations anonymes que nous analyserons à l'aide de méthodes et de modèles développés en économie du travail et de la santé, en collaboration avec des infirmiers et infirmières, et des spécialistes du système de santé public québécois.
Pourquoi une recherche par des économistes ?
Les économistes étudient bien des phénomènes au-delà des mouvements de l'inflation ou des taux de change. Comme individus et sociétés, nos besoins sont illimités, mais les ressources pour les combler sont rares. Cela nous oblige à faire des choix, souvent difficiles, afin d’obtenir le meilleur résultat possible avec des ressources limitées. Dans ce contexte, les économistes étudient des questions d'allocation optimale de ces ressources limitées: l'argent, bien sûr, mais également le temps, les ressources humaines, etc.
Les méthodes que les économistes utilisent sont généralement quantitatives. Dans ce projet de recherche, nous mettrons à profit des outils mathématiques et statistiques afin d’essayer de comprendre quels arbitrages entre différentes conditions de travail seraient le plus susceptibles d’améliorer le bien-être et la rétention au travail des infirmiers et infirmières dans le système public. Nous aimerions comprendre ce que différentes particularités de l’environnement de travail « valent » à leurs yeux, notamment afin de les comparer à certaines mesures plus traditionnelles comme des primes salariales.
Qu’est-ce qui distingue notre démarche ?
Nous souhaitons comprendre quelle valeur le personnel infirmier assigne à différentes caractéristiques de leur travail. Ces conditions font constamment l'objet de transactions : vous sacrifiez par exemple du temps à la maison pour venir travailler, en échange d’un salaire. Nous voulons pousser cette réflexion plus loin. Par exemple, quelle augmentation de salaire seriez-vous prêt à échanger contre un milieu de travail sans temps supplémentaire obligatoire?
Afin de réfléchir à ces questions, nous avons élaboré un questionnaire permettant à des infirmiers et infirmières de comparer des scénarios hypothétiques qui se distinguent par les conditions de travail qui les caractérisent. Ce sont les préférences exprimées lors des comparaisons entre scénarios qui serviront de matière première à nos analyses. Le sondage sera complété en ligne, de façon anonyme et sur une base volontaire. Un espace pour recueillir des commentaires sera disponible afin de permettre aux répondants de nuancer ou d'expliquer leurs réponses au besoin. Une quinzaine de minutes devraient être suffisantes pour le compléter.
À quels résultats de recherche s'attendre ?
À la fin du projet, nous aurons produit des articles scientifiques, des rapports techniques et des documents destinés à un public plus large sur la question et nous proposerons quelques présentations.
Notre modeste objectif est de contribuer à l’émergence d’une littérature scientifique et aux discussions publiques réfléchissant au travail non seulement en termes de salaires et d’heures travaillées, mais aussi en termes de qualité de vie et de satisfaction au travail. Comme chercheurs universitaires, le résultat de notre projet sera une contribution à cette littérature, mais compte tenu des efforts que nous ferons pour traduire cette dernière en termes concrets et adaptés à la réalité du milieu, nous avons bon espoir que cette dernière sera utile dans l’élaboration de politiques liées à l’organisation du travail des infirmières et infirmiers dans le futur.